Salon de la Photo 2011 

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        J’aurai aimé aller parler à ces gens qui mangent assis sur une moquette bleue. J’aurai aussi aimé que leurs réponses soient franches : pourquoi sont-ils ici ? Qu’est ce qui les attirent et les retiens une journée entière? Ainsi nous ne sommes pas n’importe où, nous sommes au salon de la photographie de Paris, qui s’ est tenu en octobre dernier. 
       J’y vais toujours dubitative. Il y a comme un air de violent marketing, mélange d’une certaine vision misogyne dans les vahinés qui se secouent sur des podiums tristes et de vente agressive qui règnent dans ces couloirs. Un air de Las Vegas un peu dépaysé à la porte de Versailles. Si j’y retourne une seconde fois c’est d’abord parce que j’ai des entrées gratuites depuis que j’ai acheté un petit appareil photo pour des vacances à l’étranger . Et surtout, ce qui me fascine, ce sont des gens qui rêvent tout haut derrière le mot « photo ». Seraient-ce les légendes des reporters de guerre en noir et blanc qui mènent leurs pas, et leur portefeuille, dans ces allées ? Ou encore est ce pour devenir Nan Goldin, David LaChapelle ? Admettons que je les imagine peu cadrant avec le décor.
        C’est plutôt une jolie foire dont le siècle commençant à le secret :mélange d’exposition photographiques (tout au fond ou loin sur le côté), de conférences, (au fond, toujours) et surtout beaucoup de rêve pour repartir avec quelques informations disparates et contradictoires, peut-être avec un gros appareil , vendu trop cher, et surtout beaucoup de matériel , et peu d’idée pour réaliser vos futures photos de vacances. Vacances, que tout comme moi, quand la carte mémoire de votre appareil aura pris l’humidité ou quel que soit la contrariété technique qui s’amènera, que vous ne vivrez qu’à travers le menu muet de votre appareil, faute de pouvoir vous concentrer sur le temps présent. Et peut-être même que vous prendrez la résolution d’en acheter un meilleur au salon de l’année prochaine .

M. A

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© Lomig Perrotin - 2011

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